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Palmarès du 25e concours Lumières
1er prix, siège social Ekyo, à Rennes (Ille-et-Vilaine) - © © M. Peltriaux
Diaporama

3e prix, viaduc de Chaumont (Haute-Marne)

le 17/05/2013  |  France Architecture

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1er prix, siège social Ekyo, à Rennes (Ille-et-Vilaine)

© © M. Peltriaux

Le nouveau siège social du promoteur breton, Kermarrec promotion, basé à Rennes est conçu comme une vitrine emblématique du groupe, jusque dans sa mise en lumière. Une initiative plutôt rare de la part des acteurs privés, que le jury a tenu à saluer. Les rampes leds (trichromatiques) sont dissimulées dans l’épaisseur de l’enveloppe, entre le revêtement Inox et le mur. Pilotées par un ordinateur, elles s’illuminent en changeant de couleur jusqu’à l’extinction des feux, à 23 heures. L’installation est très peu énergivore : la consommation moyenne est équivalente à celle d’un fer à repasser domestique ! Fiche technique : Kermarrec Promotion, maître d’ouvrage ; Parcours lumière, concepteur lumière ; Sati France, installateur ; Philips lighting, fournisseur. Coût : 150000 euros TTC. Nombre de points lumineux : 153. Puissance totale installée : 2745W.

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Le bâtiment tertiaire de jour

© M. Peltriaux

Le siège social est composé de deux volumes. Le volume sud, est habillé de cassettes Inox recuit brillant, perforées de manière aléatoire, qui reflètent le ciel et l’environnement urbain le jour. Architectes : Tréguer Architectures.

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Un repère urbain de nuit

© © Laurent Grivet

La mise en lumière dynamique joue avec l’enveloppe du bâtiment, des cassettes en Inox poli miroir perforé. Elle agit aussi comme un repère urbain sur l’un des principaux axes pénétrants de Rennes (la rue de Châteaugiron), le long duquel est implanté le siège social.

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2e prix, château de Puilaurens, village de Lapradelle-Puilaurens (Aude)

© © Jean-Marc Charles

Edifié en l’an mil sur un éperon rocheux à 700 mètres d’altitude, à la limite des Pyrénées orientales, le château de Puilaurens est formé de deux enceintes accolées.

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Une vision nocturne poétique

© © Jean-Marc Charles

Inspirée de la peinture romantique qui valorisait les ruines du passé, la mise en lumière a été conçue pour être vue à distance, à l’échelle du grand paysage, et fait émerger la forteresse dans un site plongé dans l’obscurité. Le piton rocheux est éclairé par une lumière de tonalité bleutée (mélange de deux types de leds, blanc froid et bleu) ; l’enceinte extérieure du château par une lumière de tonalité blanche froide, avec des éclairages rasants pour donner une perception subtile des volumes et de l’appareillage des murailles. Une tonalité de lumière blanche, moins froide, éclaire les parties de l’enceinte intérieure. Ces contrastes de tonalité rendent perceptibles la succession des différents plans. Fiche technique : village de Lapradelle-Puilaurens, maître d’ouvrage ; Wonderfulight et Cetur LR, concepteur lumière ; Spie sud ouest, installateur ; Comatelec et Sill, fournisseurs. Coût : 325870 euros HT. Nombre de points lumineux : 96. Puissance totale installée : 7,50 KW.

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Hélitreuillage et alpinisme

© © Jean-Marc Charles

La mise en lumière est entièrement réalisée à partir de projecteurs leds, pour la discrétion des installations, mais aussi pour des raisons de maintenance, de performance énergétique et photométrique. Les difficultés d’accès au site ont imposé l’hélitreuillage du matériel et l’installation des projecteurs par des alpinistes.

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3e prix, viaduc de Chaumont (Haute-Marne)

© © Didier Boy de la Tour

Ouvrage d’art emblématique de Chaumont, le viaduc ferroviaire (654 mètres de longueur par 52 mètres de hauteur) a été construit en 1855 pour assurer la liaison Paris-Mulhouse. Il comporte 54 arches réparties sur trois niveaux. Le premier niveau a été aménagé en promenade piétonne. Le deuxième niveau est réservé au passage des trains. Et sous ses arches transite le trafic automobile.

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Un tunnel de couleurs dynamiques

© © Didier Boy de la Tour

Tout en assurant la mise en sécurité des promeneurs, l’éclairage restitue la finesse de la structure en soulignant chaque arche. Un éclairage qui rappelle celui du pont du Gard par l’artiste américain James Turrell en 2000. Chaque niveau se dote d’une identité lumineuse. Une lumière blanche en haut et en bas, une lumière bleue au 2e niveau (réservé au passage des trains) et une mise en lumière dynamique au niveau de la promenade piétonne (projecteurs RVB). Chaque jour, une couleur différente est proposée, se mélangeant toutes les 5 minutes à la couleur du lendemain. En fin de semaine, toutes les couleurs de la semaine se fondent les unes dans les autres, créant un tunnel de couleurs dynamiques. Fiche technique : Ville de Chaumont, maître d’ouvrage ; Jean-François Touchard, concepteur lumière ; Cofely Ineo, installateur ; I-Guzzini, fournisseur. Coût de réalisation : 583000 euros TTC. Nombre de points lumineux : 400. Puissance totale installée : 14,85 KW.

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Au niveau de la promenade piétonne

© © Didier Boy de la Tour

Depuis la promenade piétonne aménagée au premier niveau, la mise en lumière dynamique et son faisceau de couleurs.

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